dimanche 27 novembre 2016

MEURTRE DE FATOU MACTAR NDIAYE  CONTRIBUTION DU REJEFE (Réseau des Jeunes Femmes Entrepreneures)


MON NOUVEAU SENEGAL ! DOIT – ON AVOIR PEUR ?

 

Sénégal, pays de la TERANGA ?

Sénégal, pays de l’HOSPITALITE ?

Sénégal, pays de PAIX ? 

Est – ce toujours vrai ?

 

Sénégal, ce pays assimilé à tous les charmes du monde où il fait bon de vivre et qui, depuis fort longtemps n’a cessé d’être cité en exemple pour sa quiétude, sa discipline, son empathie, sa culture et ses vertus semble lointain.

Notre cher Sénégal que nous aimons tant et qui a toujours fait notre fierté en faisant de la pauvreté une richesse, de l’éducation un sacerdoce, de la solidarité une valeur semble lorgner d’autres horizons sombres que nous ignorons.

Depuis peu, notre Sénégal au visage rayonnant s’assombrit par des maux et des tares qu’on ne lui connaissait pas où le culte de l’argent et du pouvoir prédomine en étant une nouvelle religion suprême. Le mensonge, la traitrise, la fourberie, la tricherie, les magouilles par n’importe quel moyen tellement banalisés sont les nouvelles règles de conduite et les valeurs d’antan telles que la dignité, la fierté, la réputation et l’honneur sont aujourd’hui un frein social pour qui veut s’en pourvoir.

BANDITS, PERVERS, CRIMINELS étaient bien de gros termes autrefois et les actes ignobles ne constituaient pas le quotidien des sénégalais. Bien au contraire, le sens du respect, préserver sa famille du déshonneur, se préoccuper du qu’en dira-t-on, avoir des principes, avoir une parole étaient les habitudes et coutumes des sénégalais.

Le Sénégal est en crise de valeurs sociales, morales et culturelles. L’éthique n’a plus sa place et la sécurité devient inexistante par la force des choses. La peur s’installe de plus en plus et devient une nature.

Samedi 19 Novembre 2016. Le pays est encore réveillé par une terrible nouvelle : le meurtre effroyable de la vice-présidente du Conseil Economique, Social et Environnemental :Madame Fatou Mactar Ndiaye. Une femme aimante, entreprenante, mère de famille. Une femme active, arrachée à la vie en pleine souffrance dû à la perte de son mari il y a quelques mois.

Incroyable ! Oui incroyable ! Et ces actes abominables doivent cesser. 

Notre cher Sénégal, nous ne te reconnaissons plus à travers les meurtres, les viols, la perversité, la méchanceté à tout bout de champ.Oui ! où se trouve la tolérance dont on te targuait ?

Depuis quelques jours, ce fait à la fois déplorable et dramatique fait la une des journaux  et cela est triste, consternant voir sidérant. Pouvait-on voir venir ? Qu’est-ce qui a pu se passer pour qu’un être humain s’acharne ainsi sur son prochain avec une telle brutalité?

L’assassinat de Madame Fatou Mactar Ndiaye (Que le Paradis soit sa dernière demeure) est une perte pour sa famille, ses proches, sa famille politique, mais aussi et surtout, une perte pour toutes les femmes qui s’activent dans le développement et la promotion de la femme. Cet assassinat doit servir d’alerte et de prise de conscience pour chaque citoyen mais particulièrement pour les femmes. Les autorités, de même que les populations doivent prendre leurs responsabilités pour lutter contre ce fléau et proposer des mécanismes afin de favoriser un climat sûr.

Aujourd’hui, aucun citoyen n’est en sécurité et principalement les femmes entrepreneures qui pour certaines manipulent et transportent de fortes sommes d’argent. Dés-lors, une lancinante question se pose : comment rassurer et favoriser les femmes à travailler et à entreprendre dans un environnement aussi menacé et exposé ?

Un défi doit être relevé pour les nombreuses femmes décidées à entreprendre, à travailler de façon individuelle ou collective. Les femmes doivent être dans de meilleures conditions de sécurité pour leur assurer un bon fonctionnement de leurs activités mais également une quiétude pour mener à bien leurs ambitions et projets tant professionnels que personnels. Les femmes ont des rôles essentiels dans la société et elles doivent bénéficier de soutien de taille notamment de celle des autorités. Avec l’avènement des TIC, plusieurs solutions sont disponibles permettant des transactions financières sûres et la non manipulation de l’argent liquide en passant par un contrôle régulier voir maîtrisé des avoirs. 

Nous invitons les femmes à ne pas baisser les bras, à faire face et de prendre cette tragédie comme une motivation pour aller davantage de l’avant pour la mémoire de Madame Fatou MactarNdiaye, de Fama DIOP assassinée par son mari à Yoff l’année dernière et d’autres victimes. 

Pour nous, femmes de développement ; Pournous, femmes sénégalaises ; Pour nous, femmestout simplement qui sommes mère, sœur ou épouse, un challenge se pose : ré éduquons et éduquons la société pour un meilleur système. Voir ce qui est juste et ne pas le faire est un manque de courage donc retournons à nos valeurs culturelles, religieuses et traditionnelles. Luttons contre la médiocrité, la facilité, le manque de morale et d’éthique, l’amateurisme, la dépravation des traditions, la forte occidentalisation, la crise de l’autorité qui sont érigés aujourd’hui en principes et qui nous indisposent au plus profond de nous.

Nous sommes des références pour nos enfants qui reproduisent que nos actes et comportements, donc valorisons le culte de l’amour du prochain, de la correction, de la politesse, de la pudeur, du respect et que chacune se sente concernée en prenant son courage à 2 mains pour se faire entendre. 

Faisons comprendre à tous que le savoir prime sur l’avoir, que le mérite et le travail n’ont pas d’égal face à la facilité et au favoritisme. 

Sachons que nous avons une culture forte qui définit notre identité et qu’il nous est possible de restaurer notre Sénégal d’avant et à croire en nos possibilités et capacités. Soyons convaincuesque chaque personne a en elle les ressources pour contribuer, à petite ou grande échelle, au développement et à l’épanouissement des populations et non à leur torture ou mise en mal.Il n’est pas dur de prendre des décisions lorsque l’on connaît ses valeurs.

Pour paraphraser Senghor, l’enracinement et l’ouverture sont à la base de la société sénégalaise du 21 ème siècle.

​​​​​​​​​​LE REJEFE

mardi 11 octobre 2016

CONTRIBUTION DU REJEFE SUR LE THÈME LES ASSOCIATIONS ET LE NUMÉRIQUE LORS DU SEMINAIRE DU 11 OCTOBRE "CONNAÎTRE LES RISQUES NUMERIQUES POUR MIEUX LES PREVENIR"

C'est quoi le Numérique ?

Le numérique est partout. Il a déterminé des changements profonds dans la société mais également dans la vie et le fonctionnement des entreprises.

Le numérique nous accompagne dans notre quotidien. Il est là lorsqu’on consulte nos messages sur nos smartphones, lorsqu’on contacte notre ami qui habite sur un autre continent, lorsqu’on effectue un achat sur un site de e-commerce ou encore lorsqu’on commande à distance notre maison.

Oui, le numérique est partout et le monde se transforme avec de nouveaux usages, l’émergence de technologies innovantes et l’offre de services nouveaux aux usagers et clients.

C'est quoi le REJEFE?

Le Réseau des Jeunes Femmes Entrepreneures (REJEFE) est une association créée par de jeunes femmes entrepreneures, avec l’appui de la Confédération Nationale des Employeurs du Sénégal (CNES) et de la Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture de Dakar (CCIAD).

Le Réseau des Jeunes Femmes Entrepreneures (REJEFE) est une association créée par de jeunes femmes entrepreneures, avec l’appui de la Confédération Nationale des Employeurs du Sénégal (CNES) et de la Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture de Dakar (CCIAD).

Le but poursuivi par le REJEFE est de :

Regrouper les jeunes femmes entrepreneures quel que soit le secteur d’activité,
Promouvoir, encourager la création et le développement des entreprises dirigées par de jeunes femmes au Sénégal,
Orienter, encadrer, informer, assister, former les jeunes femmes chefs d’entreprise dans leurs actions,
Promouvoir l’image de la jeune femme chef d’entreprise au Sénégal et à l’étranger,
Représenter la jeune femme chef d’entreprise auprès des différentes instances du Sénégal, notamment auprès de toutes institutions ou organismes publics, semi-publics ou privés,
Apporter tout appui aux jeunes femmes chef d’entreprise dans le cadre de la recherche de financement, du renforcement des capacités des membres et du développement de leurs activités.

ASSOCIATIONS ET NUMÉRIQUES 

A l’instar des TPE/PME, les associations ont souvent subi l’arrivée de l’informatique et d’internet dans leur structure. Aujourd’hui, la situation économique et sociale et les nouveaux enjeux liés à l’avènement du numérique poussent les associations à se professionnaliser pour optimiser leur productivité. Dans cette démarche, les associations comme le Rejefe par exemple doivent impérativement se doter d’un système d’information performant malgré un budget restreint et des compétences limitées en interne. Alors, comment relever ce challenge ?

Les enjeux sont forts pour les associations : apprivoiser, maîtriser et partager les outils numériques pour muscler leur projet, rendre leurs actions plus efficaces, promouvoir ou défendre leurs causes, accueillir de nouveaux adhérents, développer le bénévolat et la collecte de fonds…   

Ils le sont tout autant pour la société dans son ensemble. Parce qu’un bon usage du numérique renforce l’action des associations, elles-mêmes facteurs de cohésion sociale et de mobilisation citoyenne. Aussi parce qu’il donne à chacun le pouvoir d’agir et suscite de nouveaux comportements solidaires.  

Avoir conscience de ces enjeux, faire connaître les difficultés que peuvent rencontrer les associations, leur éviter certains pièges déjà identifiés, mettre en avant les besoins d’accompagnement sont autant d’enseignements utiles que les acteurs et les décideurs du monde associatif trouveront dans cette étude .

Une large palette d’utilisations et un fort potentiel de développement  

L’usage du numérique s’est largement répandu ces dernières années, dans les associations. En témoignent sept bénévoles sur dix, déclarant communiquer par mail avec les autres membres de leur association, et plus de six sur dix affirmant utiliser Internet dans le cadre de leurs missions (recherches, compte-rendus, veille…).

Pour les responsables d’association, le numérique permet avant tout de se faire connaître, de communiquer, et de renvoyer une image attractive : plus de visibilité, donc plus de notoriété et de crédibilité, vis-à-vis du grand public et surtout vis-à-vis des partenaires financiers publics et privés

lundi 10 octobre 2016

SÉMINAIRE SUR LA PRÉVENTION DES RISQUES DU NUMERIQUE

Le REJEFE participe au seminaire du 11 OCtobre de L’ Association Francophone pour la Prévention des Risques numériques (l’AFPRN) en partenariat avec l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) et DS AVOCATS, un cabinet d’avocats franco-canadien représenté à Dakar. En effet ils organisent un séminaire dont l’objectif est de sensibiliser les acteurs du numérique sur les risques technico-juridiques encourus. En effet, l’AFPRN a l’ambition de sensibiliser, former et promouvoir des savoirs et solutions destinés à la prévention des risques numériques dans les Etats de la Francophonie.
Cet évènement dont le thème retenu est : « Comprendre les risques numériques pour mieux les prévenir » sera une belle opportunité d’échanges sur les risques numériques avec un focus sur le contexte sénégalais.

jeudi 30 juin 2016

CENTRE INCUBATEUR DU REJEFE : « MAISON DE L ENTREPRENEURE » Contexte Général et Justification


Le Réseau des Jeunes et Femmes Entrepreneures du Sénégal (REJEFE) est une association de femmes entrepreneures qui se veut une force de propositions et dactions au service de la promotion de la femme dans les activités à forte potentialité de revenu pour contribuer au développement économique dans loptique de latteinte des objectifs démergence du Sénégal.
Pour ce faire, le REJEFE a pour objet, entre autres, la conception et la promotion de projets générateurs demplois et de richesse sur la base des potentialités socio-économiques du pays en vue de lutter contre le chômage et de réduire la pauvreté des jeunes filles et des femmes.  Le secteur de lentreprenariat féminin a connu un regain dintérêt ces dernières années dû au rôle important et à la place quoccupent les femmes dans la vie économique et sociale de notre pays.
IL est désormais reconnu mondialement quil ne peut y avoir de développement sans la pleine participation de la femme au processus économique.
Ainsi, lidentification et la valorisation des niches de créneaux porteurs et la traçabilité de la chaîne de valeurs à travers la conception et la réalisation des projets constituent des étapes importantes et comptent parmi les défis à relever pour encourager lentrepreneuriat féminin et répondre en partite aux besoins demplois décents pour les jeunes filles et les femmes.  Le chômage touche 12.2% des jeunes au et cette précarité est plus prononcée pour les femmes.
Celles-ci rencontrent des difficultés et des contraintes pour la conduite de leurs affaires.
Ainsi, plusieurs facteurs limitent leurs actions en matière dentreprenariat:
- Labsence de garanties pour laccès au crédit,
-  Le défaut de propriété foncière,
- Le faible accès aux moyens de production (intrants, équipements modernes, terre),
- Les contraintes familiales,
- Les pesanteurs socioculturelles,
- Le faible niveau de revenu des femmes.
A ces facteurs peuvent sajouter:
Lanalphabétisme,
Le faible niveau dinstruction et de qualification professionnelle des femmes.
Ce sont autant de facteurs qui, non seulement limitent la qualité des activités, mais contraignent surtout la formalisation des entreprises des femmes.
    Au regard de limportance des contraintes auxquelles font face les femmes entrepreneures, des efforts doivent être faits pour accompagner les réalisations du secteur privé des femmes. Ainsi, le REJEFE se propose de mettre en place un dispositif dencadrement, de suivi et daccompagnement à travers LA MAISON DE LENTRPRENEURE qui sera un centre dincubation et de formation pour les entrepreneurs et plus particulièrement les jeunes femmes entrepreneures.
Le Sénégal a des institutions étatiques et privées qui ont été créées pour promouvoir lentreprenariat en général et a pouvoir générer des emplois en particulier. Dans le domaine étatique, lApix est là pour la création dentreprise, la Chambre de Commerce de Dakar est là pour la création et  pour linformation, le CGA, lANPEJ, le PRODAC, les Ministères de la Jeunesse et du Commerce, lISEP et bien dautres. Elles sont toutes là bien ancrées dans la sphère entrepreneuriale sénégalaise mais un entrepreneur sans soutien (nous reviendrons dans « sans soutien ») ne pourra rien tirer de ces institutions-là. Il est devenu très facile de créer une entreprise mais le problème majeur se situe après la création. Si lentrepreneur nest pas issu dune famille, au vrai sens du terme, entrepreneuriale qui pourra laider à avoir les premiers conseils pour dépasser ce stade, il est ou sera comme un oiseau sans ailes. Donc voici en terme général le climat entrepreneurial sénégalais avec ces institutions. Dans le domaine prive, nous avons CTIC, CONCREE, SYNAPSE, Téranga Capital, Enablis qui sont toutes des sociétés et qui travaillent à temps plein dans leur structure et ne sont donc pas des entrepreneurs. Ces institutions privées prises à part ont chacune une réelle particularité et une importance capitale pour lentrepreneur mais seulement dans une partie du circuit entrepreneurial.

samedi 28 mai 2016

Les femmes et les cercles du pouvoir

Management 2 Avril 2016 Par Myriam Dubertrand

Directrices générales, directrices du marketing, directrices des ressources humaines… Les femmes africaines grimpent dans la hiérarchie des grandes entreprises. Mais, il reste encore de nombreuses barrières à lever, parmi lesquelles celles que se posent les femmes elles-mêmes.

Si les femmes africaines investissent de plus en plus les postes de managers, «le mouvement est récent», souligne Fanta Traoré- Ginzburg, directrice associée du cabinet Global Power Careers, spécialisé dans le recrutement pour l’Afrique. «Tout a débuté dans le secteur informel. J’ai grandi avec l’image des Nanas Benz, ces femmes qui, dans les années 1980, vendaient sur les marchés des pagnes imprimés, dont certaines ont fait fortune et ont pu rouler en Mercedes», se souvient la chasseuse de têtes. Si la situation s’améliore, il reste cependant du chemin à parcourir. Ainsi la Banque mondiale estime que, dans le secteur privé, seule une femme sur 26 occupe un poste de direction, contre un homme sur cinq. Certains DG se montrent encore peu enclins à recruter des dirigeants femmes, notamment dans l’industrie ou l’ingénierie. «J’ai à l’esprit un exemple où, dans ma short-list, pour un poste de directeur administratif et financier dans une entreprise ivoirienne, j’avais présenté quatre candidats, dont une femme, raconte ainsi Fanta Traoré- Ginzburg. 

Malgré le parcours brillant de cette candidate, le DG s’est montré très peu enthousiaste, ce qui est un euphémisme ! Le directeur financier a réussi à le convaincre qu’elle avait le meilleur profil pour le poste. Résultat : l’entreprise ne se séparerait pour rien au monde de cette excellente recrue.» Bref, le machisme est encore bel et bien ancré dans les mentalités. Les difficultés que rencontrent les femmes? Elles sont multiples. L’accès des filles à l’éducation – même si de gros progrès ont été réalisés – reste encore limité, en particulier au niveau de l’enseignement supérieur ; des pratiques discriminatoires perdurent en matière de nomination et de promotion ; les femmes doivent parvenir à concilier leurs rôles au sein de leur famille et sur le marché de travail ; les stéréotypes culturels restent vivaces – les femmes sont souvent considérées comme étant moins compétentes – et elles continuent à se heurter au «plafond de verre» qui limite leur progression. 

DES RELATIONS PLUS APAISÉES

Angèle Modi Koko, directrice des ressources humaines et de l’administration générale du groupe d’aluminium Alucam, à Edéa, au Cameroun, et également DG de deux filiales, confie qu’il n’est pas toujours simple d’être une femme dirigeante, notamment dans un milieu très masculin. Après des études de droit, elle a travaillé successivement dans un cabinet d’avocats, une compagnie d’assurances, puis une banque – autant de secteurs assez féminisés –, avant d’intégrer une société de transport ferroviaire, puis Alucam en 2007. Deux bastions masculins. «Je suis la toute première femme directeur depuis la création de la société il y a plus de cinquante ans», souligne-t-elle. Elle s’emploie à faire évoluer les choses. A son arrivée dans l’entreprise, qui compte environ 700 collaborateurs (hors intérimaires), il y avait une seule femme cadre, aujourd’hui la société en compte sept pour 42 hommes, soit 14 %. Mais, qu’il n’y ait pas d’ambiguïté, «il n’existe aucun passe-droit pour les femmes, nous raisonnons, bien évidemment, à compétences égales», insiste-elle. 

La solution pour s’imposer en tant que femme manager ? «Travailler, encore travailler et faire ses preuves sur le terrain en restant focalisée sur son objectif.» Anecdote : elle n’a pas hésité à participer au démarrage des cuves chez Alucam. Ce qui a provoqué les applaudissements des salariés. De quoi susciter le respect. Mariame Diakité, directrice de Schneider Electric Afrique de l’Ouest, à Abidjan, évolue aussi dans un milieu très masculin. C’est d’ailleurs le cas depuis ses études, puisqu’elle est ingénieure diplômée de l’Institut national polytechnique de Yamoussoukro, où elle était la seule fille dans sa spécialisation, l’électronique. «Je ne me suis pas censurée, explique-t-elle, contrairement à beaucoup de jeunes filles qui s’orientent vers des filières jugées plus féminines. Ce genre d’études ne me faisait pas peur.» Différents postes se succèdent, d’ingénieur de maintenance à chef des ventes, avant de rejoindre Schneider Electric en 2003 et d’en devenir directrice générale en 2006. En tant que femme, a-telle été l’objet de préjugés? «Je me refuse à subir l’influence des préjugés que certains peuvent avoir. Avant d’être une femme, je suis tout simplement un être humain qui aspire humblement à accomplir sa mission le mieux possible. Je reste donc focaliser sur ma mission.» A-t-elle des modèles? «Je suis admirative de toutes les battantes. De la CEO d’une grande entreprise à la femme qui se lève à 4 heures du matin pour apprêter son étal sur le marché. Ces femmes courage ont beaucoup de leadership.» 

Les femmes managers ne manquent pas d’atouts. Pour Fanta Traoré-Ginzburg : « La valeur ajoutée du management au féminin est universelle : une forte capacité à s’organiser et une meilleure compréhension des salariés.» Les relations entre hommes et femmes sont aussi différentes. «Les hommes entre eux ne prennent pas toujours des gants. Avec une femme, les relations sont plus apaisées, estime Angèle Modi Koko. Je pense, notamment, aux délégués du personnel. Ils sont moins virulents et agressifs envers une femme. Du coup, le dialogue s’en trouve facilité.» «Les femmes sont meilleures pour désamorcer les crises et gérer les situations délicates, estime, quant à elle, Nafy Coulibaly Silué, directrice du marketing Orange Côte d’Ivoire et Côte d’Ivoire Telecom. C’est pourquoi il faut un équilibre dans les équipes.» Son équipe marketing est d’ailleurs à parfaite parité. Quant au prétendu manque de disponibilité des femmes, Nafy Coulibaly Silué balaie l’argument : «Les cadres africaines n’ont pas de problème de garde d’enfants, par exemple. Soit, la solidarité familiale joue à plein, soit il est facile d’avoir du personnel de maison, souligne-t-elle. La disponibilité des cadres africaines est d’ailleurs bien plus importante que celle des Européennes.» Enfin, en Afrique, malgré le machisme ambiant, la femme a son mot à dire. On l’écoute. Et puis, les femmes ne représentent-elles pas une force socio- économique tout bonnement incontournable pour l’avenir du continent ?  

mercredi 18 mai 2016

PREMIER INCUBATEUR 100 % FEMININ AU SÉNÉGAL! !!!

Le REJEFE lance son projet de premier incubateur totalement féminin au Sénégal . Cet incubateur compte regrouper tous les secteurs d'activités comme celles evoluant dans l'économie numérique,  l'économie verte, l'économie sociale et environnementale .
C'est quoi un Incubateur ?
Un incubateur est une structure d'accompagnement de porteurs de projets de création d'entreprises qui, en mettant à leur disposition les compétences et les outils indispensables au bon démarrage et au développement d’une entreprise innovante va leur permettre de concrétiser leur idée ou leur projet en une entreprise structurée et viable. L'incubateur peut apporter un appui en termes d'hébergement, de conseil et de financement, avant la création et lors des premières étapes de la vie de l'entreprise.
Le REJEFE avec son projet de la "MAISON DE L'ENTREPRENEURE" qu'il a depuis son atelier  compte faire le lancement du projet qui se tiendra courant juillet 2016!!!!!

mercredi 17 février 2016

Rencontre avec l'administrateur de L'OIF ADAMA OUANE

Le REJEFE de par sa presidente participe ce mercredi 17 Février a la reunion de coordination avec l'administrateur de L'OIF qui a eu un compte rendu assez détaillé des deux premiers jours . Nous , le groupe constitué des experts et des charges de programme , avons un par un donne nos impressions par rapport a notre profil. L'administrateur a parlé de concrétiser ; car dit il ils sont la pour concrétiser en multipliant les secteurs qui marchent ou plus précisément les modèles qui marchent.

lundi 15 février 2016

OIF

Le REJEFE participe en tant qu' expert au programme de promotion de l'entreprenariat chez les femmes et les jeunes.
En effet l'OIF a déjà compris les axes d'intervention qui doivent être développées pour qu'elle puisse mieux accompagner les femmes entrepreneures , les jeunes porteurs de projets , et surtout mettre en place une bonne politique entreprenariale dans l'espace francophone. 
Nous avons eu à rencontrer des entrepreneurs débutants à Jokkolabs . Leur principal souci est le manque d'information ou plutôt un manque de suivi des institutions. Pour le CTIC qu'on a eu à visiter aussi , c'est le premier incubateur de l'Afrique de l'Ouest ; il accompagne les entreprises en leur procurant des espaces de travail et aussi en suivant leur comptabilité pour avoir une visibilité sur la gestion de leur entreprise .
L'oeil d'expert du REJEFE a des questions et suggestions à apporter surtout en tant que principal acteur du climat entreprenarial sénégalais .