mardi 11 décembre 2018
PANEL SUR L’ ENTREPRENARIAT FÉMININ
jeudi 23 novembre 2017
CONFÉRENCE INTERNATIONALE DES NATIONS UNIES SUR L INDUSTRIALISATION DES PME
Dans le cadre de sa coopération avec le système des Nations Unies, le REJEFE a l’honneur d’assister à la 7ème édition de la Conférence ministérielle des PMA organisée par l’ONUDI. Cet événement d’une grande importance pour les PME et PMI du monde entier, se tiendra les 23 et 24 novembre 2017 à Vienne, en Autriche. Elle précédera la 17ème Conférence générale de l’ONUDI. A cet effet, il est prévu, 2 sessions plénières (session d'ouverture et de fermeture), un débat ministériel (1) et des tables rondes interactives (sessions 2 et 3). Toutes les sessions et tables rondes seront animées par des modérateurs de haut niveau, avec la présence de ministres des PMA, de dirigeants d'agences de l'ONU, de représentants d'institutions de financement du développement, du secteur privé et d'autres parties prenantes. De plus, S. E. Mme Fekitamoeloa Katoa ‘Utoikamanu, des Tonga, SGA et Haute Représentante pour les pays les moins avancés, les pays en développement sans littoral et les petits États insulaires en développement a confirmé sa venue et devrait participer aux sessions plénières de haut niveau ainsi qu'au débat ministériel.
L'objectif de la Conférence est d’identifier des schémas et mécanismes de coopération innovants tout en favorisant la création de partenariats et la mobilisation des ressources pour un développement industriel durable des PMA. De plus, elle servira de plateforme pour créer et développer des partenariats durables et socialement responsables entre les parties prenantes des PMA, les donateurs traditionnels et émergents et le secteur privé.
Le REJEFE, représenté par sa présidente Mme Fatoumata FALL aura l’opportunité d’échanger avec ses hôtes sur les enjeux et défis relatifs aux mécanismes de coopération. A ce titre, l’occasion nous sera donné de faire une présentation des réalisations du REJEFE en mettant en avant le projet d’ incubateur 100 féminin.
samedi 22 juillet 2017
A SUIVRE! !!
vendredi 21 juillet 2017
A lire!!!!!
dimanche 16 juillet 2017
LES FEMMES ENTREPRENEURES
jeudi 16 mars 2017
Analyse de la situation de l'entrepreunariat féminin et les pistes de solution.
Le poids économique de la femme Senegalaise est importante à mon avis que dans le secteur informel. Si elles ont vraiment un poids dans l'économie sénégalaise. Ceci étant du surtout à un manque d'information sur la formalisation . En effet, elles pensent que si ellles se formalisent elles vont perdre tout leur gain en payant leurs impôts. Ce qui n'est pas le cas car c'est en se formalisant qu'elles pourront accéder à un certain niveau. C'est en se formalisant qu'elles pourront accéder aux marchés et financements.
Cette année, le thème de ONUFEMMES pour le 8 mars est "Les femmes dans un monde du travail évolution: Pour un monde 50/50 en 2030" , je peux assurer qu'il sera difficile pour le SENEGAL d'atteindre 50/50 en 2030. Je m'explique ; il faut une réelle politique pour y parvenir en incitant les enfants en général pas seulement les filles à croire en l 'entreprenariat et cela dès le bas âge donc dans les écoles.
Il faut mettre en place des incubateurs totalement gratuits au debut pour les jeunes femmes pour les informer, les aider à développer leurs projets, leur inculquer les règles de base de gestion en les formant en éducation financière pour ensuite les inciter à se formaliser pour qu'elles puissent voler de leurs propres ailes dans le monde vaste et très intéressant de l 'entreprenariat.
L ' Autonomisation de la femme se fera donc en aidant les femmes à mettre en place des industries, à développer les chaînes de valeurs dans l'économie verte, en allégeant les conditions d'accès aux marchés publiques ou en mettant en place des marchés exclusivement destinés aux TPE car la majorité des jeunes femmes ont des très petites entreprises . Et c'est là qu'elles pourront après quelques années accéder aux grands marchés car elles auront assez d'expériences et de justificatifs pour cela.
Et c'est̀ après cela, que nous pourrons avoir de véritables femmes entrepreneures autonomes capables de représenter la femme entrepreneure Senegalaise dans toutes les grandes instances de décision et de partage.
Mais une chose est déjà sûre, la relève est bien assurée !!!!!
Fatoumata FALL
Présidente REJEFE
dimanche 27 novembre 2016
MEURTRE DE FATOU MACTAR NDIAYE CONTRIBUTION DU REJEFE (Réseau des Jeunes Femmes Entrepreneures)
MON NOUVEAU SENEGAL ! DOIT – ON AVOIR PEUR ?
Sénégal, pays de la TERANGA ?
Sénégal, pays de l’HOSPITALITE ?
Sénégal, pays de PAIX ?
Est – ce toujours vrai ?
Sénégal, ce pays assimilé à tous les charmes du monde où il fait bon de vivre et qui, depuis fort longtemps n’a cessé d’être cité en exemple pour sa quiétude, sa discipline, son empathie, sa culture et ses vertus semble lointain.
Notre cher Sénégal que nous aimons tant et qui a toujours fait notre fierté en faisant de la pauvreté une richesse, de l’éducation un sacerdoce, de la solidarité une valeur semble lorgner d’autres horizons sombres que nous ignorons.
Depuis peu, notre Sénégal au visage rayonnant s’assombrit par des maux et des tares qu’on ne lui connaissait pas où le culte de l’argent et du pouvoir prédomine en étant une nouvelle religion suprême. Le mensonge, la traitrise, la fourberie, la tricherie, les magouilles par n’importe quel moyen tellement banalisés sont les nouvelles règles de conduite et les valeurs d’antan telles que la dignité, la fierté, la réputation et l’honneur sont aujourd’hui un frein social pour qui veut s’en pourvoir.
BANDITS, PERVERS, CRIMINELS étaient bien de gros termes autrefois et les actes ignobles ne constituaient pas le quotidien des sénégalais. Bien au contraire, le sens du respect, préserver sa famille du déshonneur, se préoccuper du qu’en dira-t-on, avoir des principes, avoir une parole étaient les habitudes et coutumes des sénégalais.
Le Sénégal est en crise de valeurs sociales, morales et culturelles. L’éthique n’a plus sa place et la sécurité devient inexistante par la force des choses. La peur s’installe de plus en plus et devient une nature.
Samedi 19 Novembre 2016. Le pays est encore réveillé par une terrible nouvelle : le meurtre effroyable de la vice-présidente du Conseil Economique, Social et Environnemental :Madame Fatou Mactar Ndiaye. Une femme aimante, entreprenante, mère de famille. Une femme active, arrachée à la vie en pleine souffrance dû à la perte de son mari il y a quelques mois.
Incroyable ! Oui incroyable ! Et ces actes abominables doivent cesser.
Notre cher Sénégal, nous ne te reconnaissons plus à travers les meurtres, les viols, la perversité, la méchanceté à tout bout de champ.Oui ! où se trouve la tolérance dont on te targuait ?
Depuis quelques jours, ce fait à la fois déplorable et dramatique fait la une des journaux et cela est triste, consternant voir sidérant. Pouvait-on voir venir ? Qu’est-ce qui a pu se passer pour qu’un être humain s’acharne ainsi sur son prochain avec une telle brutalité?
L’assassinat de Madame Fatou Mactar Ndiaye (Que le Paradis soit sa dernière demeure) est une perte pour sa famille, ses proches, sa famille politique, mais aussi et surtout, une perte pour toutes les femmes qui s’activent dans le développement et la promotion de la femme. Cet assassinat doit servir d’alerte et de prise de conscience pour chaque citoyen mais particulièrement pour les femmes. Les autorités, de même que les populations doivent prendre leurs responsabilités pour lutter contre ce fléau et proposer des mécanismes afin de favoriser un climat sûr.
Aujourd’hui, aucun citoyen n’est en sécurité et principalement les femmes entrepreneures qui pour certaines manipulent et transportent de fortes sommes d’argent. Dés-lors, une lancinante question se pose : comment rassurer et favoriser les femmes à travailler et à entreprendre dans un environnement aussi menacé et exposé ?
Un défi doit être relevé pour les nombreuses femmes décidées à entreprendre, à travailler de façon individuelle ou collective. Les femmes doivent être dans de meilleures conditions de sécurité pour leur assurer un bon fonctionnement de leurs activités mais également une quiétude pour mener à bien leurs ambitions et projets tant professionnels que personnels. Les femmes ont des rôles essentiels dans la société et elles doivent bénéficier de soutien de taille notamment de celle des autorités. Avec l’avènement des TIC, plusieurs solutions sont disponibles permettant des transactions financières sûres et la non manipulation de l’argent liquide en passant par un contrôle régulier voir maîtrisé des avoirs.
Nous invitons les femmes à ne pas baisser les bras, à faire face et de prendre cette tragédie comme une motivation pour aller davantage de l’avant pour la mémoire de Madame Fatou MactarNdiaye, de Fama DIOP assassinée par son mari à Yoff l’année dernière et d’autres victimes.
Pour nous, femmes de développement ; Pournous, femmes sénégalaises ; Pour nous, femmestout simplement qui sommes mère, sœur ou épouse, un challenge se pose : ré éduquons et éduquons la société pour un meilleur système. Voir ce qui est juste et ne pas le faire est un manque de courage donc retournons à nos valeurs culturelles, religieuses et traditionnelles. Luttons contre la médiocrité, la facilité, le manque de morale et d’éthique, l’amateurisme, la dépravation des traditions, la forte occidentalisation, la crise de l’autorité qui sont érigés aujourd’hui en principes et qui nous indisposent au plus profond de nous.
Nous sommes des références pour nos enfants qui reproduisent que nos actes et comportements, donc valorisons le culte de l’amour du prochain, de la correction, de la politesse, de la pudeur, du respect et que chacune se sente concernée en prenant son courage à 2 mains pour se faire entendre.
Faisons comprendre à tous que le savoir prime sur l’avoir, que le mérite et le travail n’ont pas d’égal face à la facilité et au favoritisme.
Sachons que nous avons une culture forte qui définit notre identité et qu’il nous est possible de restaurer notre Sénégal d’avant et à croire en nos possibilités et capacités. Soyons convaincuesque chaque personne a en elle les ressources pour contribuer, à petite ou grande échelle, au développement et à l’épanouissement des populations et non à leur torture ou mise en mal.Il n’est pas dur de prendre des décisions lorsque l’on connaît ses valeurs.
Pour paraphraser Senghor, l’enracinement et l’ouverture sont à la base de la société sénégalaise du 21 ème siècle.
LE REJEFE